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Avant que l’équipe Turcot arrive sur le terrain, celle-ci a mis en place un plan détaillé afin d’atténuer l’impact des travaux de construction sur l’environnement.
Émissions de gaz à effet de serre
Pour créer un inventaire des émissions de gaz à effet de serre, un système de télémétrie en temps réel a été mis en place pour recueillir des données exhaustives tout au long du projet, selon Alexandre Cournoyer, coordonnateur environnemental du projet. L’utilisation d’équipements hybrides a été priorisée pour minimiser les émissions de gaz à effet de serre et des protocoles ont été établis pour s’approvisionner auprès de fournisseurs locaux et régionaux.
D’ici la fin de l’année, a déclaré M. Cournoyer, il est prévu que 150 000 tonnes métriques de CO2 équivalent (TM CO2eq) auront été émises pour mener à bien les travaux. Toutes les émissions ne pouvant être évitées ont été ou seront entièrement compensées par des crédits carbone provenant d’un ensemble de sites de plantation d’arbres dans la province de Québec et dans d’autres régions d’Amérique du Nord.
Ressources non renouvelables
Le projet a également trouvé un moyen de réduire la pression sur les ressources précieuses et non renouvelables. En effet, environ 99 % des 150 000 mètres cubes de béton démantelé ont été réutilisés comme matériel de remblai requis sous les nouvelles structures alors que le métal utilisé comme armature dans le béton armé a été recyclé. Dans l’ensemble, 95 % de toutes les matières résiduelles qu’elles soient en quantité importante ou moindre, ont été réutilisées/recyclées sur place ou hors site, ce qui dépasse l’objectif contractuel initial de 80 %.
Zone urbaine améliorée
« Dans un effort pour mieux reconnecter les arrondissements environnants et réduire l’empreinte physique de l’autoroute sur le secteur urbain, le projet avait une approche « faire plus avec moins », a déclaré M. Cournoyer. « Au lieu d’utiliser plus de surface que nécessaire, la reconfiguration des chemins de fer, des routes et des infrastructures de services publics souterraines a permis de libérer jusqu’à 250 mètres de terrain le long de l’axe principal initial du projet. »
Une aire de plus d’un demi-kilomètre carré de terrain sera libérée pour de nouveaux aménagements urbains. Environ 3,2 millions de mètres cubes de sol contaminés ont été réhabilités, dont la grande majorité a été réutilisée dans l’emprise du chantier de façon sécuritaire, permettant ainsi d’éviter l’émission d’une quantité significative de gaz à effet de serre résultant du transport de ces sols. M. Cournoyer a déclaré qu’au moins 70 000 arbres, arbustes et buissons seront plantés sur le site au courant de l’été.
